Enseignement d'exploration "Littérature et Société"

Ce blog, créé par Elsa Barbier, professeur d' histoire-géographie au lycée Jeanne d'Albret de Saint-Germain-en-Laye, sera conçu par et pour les élèves de 2°10 et de
2°12, afin que nous puissions explorer, ensemble, l'aventure du livre.

jeudi 2 juin 2011

LE LIVRE ELECTRONIQUE




Un livre électronique, e-book ou livrel est un fichier électronique contenant un texte sous forme numérique.
Le livre électronique n'est plus aujourd'hui un gadget technologique réservé à quelques amateurs curieux de nouveauté. Il a fait son apparition aux devantures des librairies, figure sur les catalogues des éditeurs les plus réputés et attire les visiteurs sur les stands des divers salons du livre. Il se donne à lire sur disquette, sur CD-Rom ou en ligne sur Internet. On peut le parcourir sur écran ou l'imprimer chez soi pour le lire sur papier. Les bibliothèques, y compris la première d'entre elles, la Bibliothèque Nationale de France, ont commencé à lui faire toute sa place sur leurs étagères.


Son développement s'appuie sur les commodités qu'il offre par rapport au livre imprimé et sur les progrès techniques qui rendent sa consultation et sa lecture de plus en plus confortables.

Les 1er pas du livre électronique:

En 1971, avant même la création d'internet, Michael Hart créa le projet Gutenberg qui avait pour but de numériser les ouvrages.En avril 2008, le projet Gutenberg propose plus de 30 000 livres dans sa collection.
En 1998, Erik Orsena et Jacques Attali fondent Cytale qui lance le Cybook, 1er appareil de de lecture numérique. Malheureusement ce projet très médiatisé à l'époque fut un échec commercial.

Le livre électronique de nos jours:

Avec l'arrivée du livre téléchargeable, le livre électronique connait un essor au près du public. Il nous permet de pouvoir mettre jusqu'à plus de 1500 livres dans un seul e-book, ce qui pourrait vider les bibliothèque encombrantes de certains lecteurs. Malgré cela, le prix (200 euros en moyenne) reste tout de même un facteur qui en décourage plus d'un d'acheter un livre électronique alors que pour les gros lecteurs, cet achats peut s'avérer rentable puisque les livres télchargeables sont soit gratuits, soit moins chers qu'en version imprimée. Les livres électroniques les plus vendus actuellement sont:l'Ipad d'Apple, qui permet de télécharger le texte directement sur la tablette via le wi-fi et qui nous offre un tas d'autres fonctionnalités, le Kindle d'Amazon dont la 3ème génération est sortie l'année dernière, et enfin Reader de Sony qui bénéficie d'une batterie pouvant tenir jusqu'à deux semaines.

Les avantages et inconvénients:

Les avantages:
-beaucoup de livres dans un format poche
-écran lumineux
-possibilité d'intéragir sur le texte( zoom...)

Les inconvénients:
-quantité limitée d'ouvrages mis en ligne
-problème technique
-fatigant pour les yeux.

mardi 10 mai 2011

Le XIX° industriel(suite)

Le XIX° voit apparaître la presse périodique contemporaine sous ses deux dimensions de la presse à grand tirage et du quotidien. C’est le secteur de la presse périodique qui supporte l’essentiel du processus d’innovation technique.



En 1863, Moïse Millaud invente, en France, le quotidien populaire à très grand tirage: il crée le Petit Journal , vendu  5 centimes, où il publie les feuilletons de Ponson du Terrail et d’Emile Gaboriau. Le Petit Journal qui s’est équipé de  rotatives Marinoni tire à 500000 exemplaires en 1877, à 1 million en 1891. Le Petit Parisien, fondé en 1876, dépasse un million et demi d’exemplaires, en 1914, et est le titre le plus important du monde. La presse française est alors la seconde du monde, derrière celle des Etats-Unis.








La lithographie
Elle est inventée par le Bavarois Aloïs Senefelder en 1796: l’artiste dessine directement au crayon gras, qui passe sous une presse lithographique. L’ avantage réside dans la facilité d’utilisation et dans la suppression de l’intermédiaire jusque-là obligé du graveur: d’où des coûts très bas.
C’est une technique qui ne repose pas sur des différences de relief. L’image à imprimer est réalisée sur la pierre calcaire avec une substance grasse qui rejette l’eau. Une fois la pierre mouillée, les marques grasses chassent l’eau, attirée par contre par la pierre poreuse. L’inverse se produit quand, l’encre qui est grasse, elle aussi, est appliquée sur la pierre mouillée.
Il faut soumettre à la pression toute la surface de la pierre qui est fragile.  On utilise donc un râteau, en bois, plat, qui appuie sur toute la surface de la pierre.


Dès l'invention du procédé lithographique par Aloys Senefelder, se posa la question de la couleur. Senefelder lui-même a imprimé des lithographies en plusieurs couleurs, en utilisant plusieurs pierres, une pour chaque couleur. D'autres tentèrent d'appliquer plusieurs couleurs sur la même pierre, avec des succès variables. Le mérite d'Engelmann sur ses nombreux concurrents est d'avoir mis au point une méthode à la fois théorique : l'emploi des trois couleurs primaires, le bleu, le jaune et le rouge, auxquelles on ajoute le noir, pour obtenir toutes les teintes et les nuances possibles (ce qui constitue toujours le principe de l'impression en couleurs actuelle, ou quadrichromie), et pratique : la mise au point de presses lithographiques munies de systèmes élaborés pour obtenir un bon repérage des impressions successives. Habituellement le papier était légèrement humidifié : Engelmann supprima cette obligation qui occasionnait des déformations, et donc de mauvais repérages. Il imprimait sur les quatre pierres le contour léger du dessin pour le retravailler ensuite pour ajouter les couleurs. Rien n'interdisait du reste d'utiliser un nombre beaucoup plus grand de couleurs.

Atelier de lithographie à Fréjus

mardi 29 mars 2011

Le XIX° industriel

Le XIX° est le temps du triomphe du livre. La production d’imprimés augmente dans des proportions considérables, grâce à l'élargissement du marché et grâce à une révolution technique fondée sur l'innovation de procédé et de produit.
La stéréotypie

La technique consiste à prendre l’empreinte, par moulage, des centaines de caractères mobiles ,en plomb, qui constituent une page. Le moule (le flan) est fabriqué en tamponnant du papier mâché humide contre une composition typographique, à l’aide d’une brosse très dure. A partir du flan, on coule une plaque de métal que l’on appelle un cliché.
Tous les ouvrages à succès du XIX° sont multipliés grâce à cette technique. Et lorsque l’éditeur cherche à élargir sa clientèle, en abaissant les prix, le bénéfice devient intéressant grâce aux clichés.
Quand Flammarion lance sa Collection illustrée à 95 centimes, le premier tirage revient à 47 centimes le volume et les suivants à 37 centimes.

La presse en métal

En 1800, Lord Stanhope met au point la première presse entièrement en métal. La machine assure une pression bien supérieure à celle de la presse en bois, ce qui permet de faire passer la production de 30 à 200 feuilles d’impression par heure.
Mais c’est toujours un système plan contre plan: le marbre contient la forme imprimante tandis que la platine constitue l’élément de frappe.
 
La presse à cylindres
Friedrich Kœnig, né à Eisleben le 17 avril 1774, est , croit-on, horloger, mais il devient imprimeur pour mettre au point son invention : une presse qui exécuterait mécaniquement l'ensemble des opérations effectuées jusque-là manuellement : encrage, marge de la feuille, impression, éjection de la feuille. Il ne trouve pas les capitaux sur le continent européen, et c'est en Angleterre qu'il trouve les fonds auprès du journal The Times. Associé à son élève F. -A. Bauer, il ouvre en 1809 son atelier de construction à Londres.
La presse de Kœnig n'a plus de platine respectant les traditions, mais des cylindres. Le cylindre, en «roulant» sur l'ensemble forme-papier, exerce une pression plus forte que la platine, qui exerce sa pression sur la totalité de la surface. La feuille, guidée par des courroies, effectue un trajet entre les cylindres et se trouve imprimée par la forme, qui effectue un mouvement de va-et-vient en passant sous le cylindre, dont l'axe est fixe.
En 1814, la presse réalisée par Kœnig pour le Times est la première actionnée à la vapeur. Elle ouvre l'imprimerie à l'ère industrielle. Par la suite, les presses à cylindre sont actionnées par des moteurs électriques.
La presse à cylindre permet de sortir 1100 feuilles à l’heure. Le goulot d’étranglement réside désormais dans la forme qui est plane.

 
La presse du constructeur américain Richard Hoe de 1846 utilise un immense cylindre sur lequel sont juxtaposées six à huit formes imprimantes. Cette innovation permet d’imprimer plusieurs feuilles à la fois. Cependant, les machines de Hoe n’utilisent pas encore de plaques d’impressions cylindriques


La rotative
 
 
En 1866-1867, le constructeur Hippolyte Marinoni propose une presse rotative qui sera employée pour la première fois par Le Petit Journal.
La rotative est une presse à cylindre, à cette différence que la forme imprimante n'est plus à plat, mais adaptée à un cylindre rotatif. À partir d'une composition respectant les traditions, on réalise un flan, sorte de moule à partir duquel on coule du plomb, on a par conséquent une composition de la page entière en un seul bloc, qui peut être cintré pour s'adapter à un cylindre. Sur celui-ci vient en pression un second cylindre. Le cylindre porte-cliché comporte un dispositif d’encrage sous forme de rouleaux encreurs. Le papier est imprimé en passant entre le cylindre porte-cliché et le cylindre de pression.
L'ensemble des journaux à grands tirages adopteront la rotative. 




 
 
 
 
 
 

 

lundi 21 mars 2011











Le livre numérique

Avant même la création d'Internet, Michael Hart créa en 1971 le projet Gutenberg, dont le but était de numériser des livres. En 1998, Jacques Attali et Erik Orsenna fondent Cytale qui lancera le premier appareil de lecture de livres électroniques : le Cybook.


Les créateurs et leurs idées :

Après le disque et la vidéo, l’arrivée du livre téléchargeable : c’est la 3ème grande révolution pour Internet et l’industrie culturelle. L’intérêt : mettre jusqu’à 1 500 livres dans 260 grammes. De quoi alléger sa bibliothèque. Ou sa valise au moment des vacances ! Si on regarde l’Amérique ou le Japon, qui sont en avance, ce n’est pas encore un marché de masse, mais il progresse vite. Avec trois facteurs d’accélération : l’énergie et les moyens des mastodontes qui veulent développer ce secteur : Amazon, Sony, demain Apple, et surtout Google qui veut créer une bibliothèque de 30 millions de livres numérisés. Le prix : la tablette électronique est encore chère (autour de 250 euros) mais son prix va baisser et le livre numérique va aussi s’inviter sur nos téléphones portables. Troisième élément : l’accès aux livres. Moins de 10 euros pour des nouveautés téléchargées aux Etats-Unis, la gratuité même pour certains ouvrages anciens. Signe des temps qui changent : Le dernier opus de Dan Brown – l’auteur du Da Vinci Code – s’est vendu à 2 millions d’exemplaires en Anglais dont 100 000 en version numérique. Marc Lévy publiera lui aussi son nouveau roman sous les deux formats.
En raison de l’essor technologique de ces dernières années, il est absolument normal que les gens basculent vers la lecture numérique.

Le livre numérique est le signe de l’évolution du monde du livre, et de la stratégie des maisons d’édition pour conserver leur influence dans ce secteur. Le livre numérique est en effet en plein essor, notamment depuis la mise sur le marché de "tablettes" comme l’iPad d’Apple, le Kindle d’Amazon ou le Reader de Sony permettant de lire ces "livres" ou la presse en format numérique. Le livre numérique influe d’abord l’industrie du livre, mais aussi sur la façon de lire ces livres (et également la presse sur internet). Aujourd’hui, les articles sont liés entre eux et contiennent des liens hypertextes permettant d’aller voir directement les sources utilisées par l’auteur ou les prolongements possibles de tel ou tel texte. Cela révolutionne la manière de lire comme la manière d’écrire également : "le livre numérique se présente comme une forme ouverte par opposition à la forme plus fermée de l’ouvrage imprimé, à l’idée établie de l’œuvre comme finie". Le livre numérique peut ainsi être plus utile pour actualiser facilement des ouvrages ou des manuels, de droit ou de médecine par exemple. Les maisons d’éditions cherchent à créer leur propre catalogue numérique pour conserver leur rôle majeur de prescripteur dans le monde du livre.


Les oppositions :


Le livre numérique menace-t-il le livre imprimé ? Le libraire en ligne Amazon commercialise à partir d’aujourd’hui dans une centaine de pays, dont la France, une tabelle électronique permettant de télécharger et de lire sur un petit écran plat quelques 300 000 livres. Alors est-ce le début d’un basculement ? Et pourquoi ne pas voir le livre numérique comme un nouveau territoire, pour amener des publics nouveaux à la lecture, plutôt que comme une menace ?

-le premier problème que rencontre les créateurs des livres numériques sont les droits d'auteur, car les écrivains ne veulent pas que leurs livres soient mis sur internet et que tout le monde puisse les lire sans qu’ils gagnent d’argent. Des procès ont eu lieu ,notamment avec Google, pour mettre en œuvre un accord entre les auteurs et les numériseurs de livre. Cette accord leur permettra alors de scanner et vendre sous forme numérique tous les livres épuisés en librairie, sauf opposition expresse de l'auteur ou de l'éditeur. Les créateurs de la numérisation du livre toucheraient 37 % des bénéfices, les 63 % restants revenant aux ayants droit.


-le deuxième problème que rencontre les numériseurs des livres sont la frustration des lecteurs qui semblent avoir du mal à passer du livre papier au livre numérique. Or si il y a une majorité de lecteurs qui s’opposent à la lecture numérique, les bénéfices ne seront pas bons du tout pour les créateurs.

Le langage des signes

Il n'y a pas de langue de signes universelle. Chaque pays à son langage des signes (exemple: Langue des signes Américaine, Belge, Québécoise... et la langue des signes française ou LSF) Il existe toute de même un lexique international qui est très proche de celui de la langue des signes Américaine. Entre les langes la grammaire est similaire mais le vocabulaire est différent. En France il y a environ 100 000 à 200 000 sourds et malentendant qui pratiquent la LSF. Les pratiquants de la langue des signes sont appelés les signeurs, ils sont souvent gauchers.

I) Histoire de la LSF:

Il y a des sourds, mal-entendants ou muets depuis toujours qui devaient probablement communiquer avec une langues des signes dont nous n'avons gardé aucune trace.
Dans certain monastère où la règle du silence étaient de rigueur, des recueils de signes comportant entre 500 et 1300 signes ont été inventés dès le Moyen-Age afin de communiquer sans parler.
C'est en Espagne qu'on a commencé à instruire la langue des signes avec le moine Bénédictin Pedro de Ponce de Léon.
Aux XVII-XVIIIème siècles, l'instruction de la langue des signes apparait de façon restreinte en France.C'est à un Français, à l'abbé de l'Epée, que revient l'honneur d'avoir créé l'enseignement public des sourds-muets, ou plutôt d'en avoir provoque la création. L'Abbé de l'Épée fut en 1760 le premier entendant à s'intéresser aux modes de communication des « sourds-muets » en observant de jumelles sourdes communiquer entre elles par gestes ; il découvre l'existence d'un début de langue des signes. Il décide alors de regrouper les enfants sourds pour les instruire, il apprend lui-même la langue des signes grâce à ses élèves et ira démontrer les progrès obtenus jusque devant la cour du Roi. C'est ainsi qu'il pourra ouvrir une véritable école pour sourds qui deviendra l'Institut National des Jeunes Sourds, aujourd'hui mieux connu sous le nom d'Institut Saint-Jacques (à Paris). À sa mort en 1789, c'est l'abbé Sicard qui lui succédera et qui tentera maladroitement d'imposer un langage gestuel conventionné et agrémenté de signes méthodiques qui sera abandonné par la suite. Pendant cent ans la langue des signes est laissée de côté parce qu'elle n'était pas jugée comme une vraie langue étant donné que l'on ne pouvait pas parlé de Dieu avec et Il a fallut attendre la loi de Fabius de 1991 pour que soit favoriser l'éducation bilingue pour les sourds muets. en février 2005, une loi décrète la LSF comme loi officiel en France.

II) Comment parler la langue des signes?
Lorsque l'on veut apprendre la langue des signes il y a plusieurs niveaux comme tout autre apprentissage de langue.
A la rentrée 2006 un enseignement de la LSF a été mis en place à titre expérimental dans quelques lycées auprès d'entendants volontaire. Il est aussi possible de passer, depuis 2008, l'option langage des signes au baccalauréat. Des écoles d'interprètes et de traducteurs forment pour la langues des signes.
Il y a plusieurs version de l'alphabet mais celle ci est celle officiel de la LSF. Cependant il ya des variantes pour certaines lettres.

Il est utilisé seulement pour les noms propres et les mots qui n'ont pas de traduction en langages des signes, comme par exemple les mots de médecine.Il n'y a pas de conjugaison dans la LSF, il suffit au signeur de situer l'action sur la ligne de temps. Elle esr perpendiculaire à la personne. Derrière son épaule c'est le passer, au niveau de son épaule le présent, devant lui le futur. L'ordre des signes dans le temps est beaucoup moins important que leur arrangement dans l'espace. L'ordre des mots est le suivant: Tout d'abord le lieu, puis le temps, ensuite le sujet et enfin l'action. Ce qui est logique puisque la pensée visuelle des sourds entraine une mise en scène systématique de ce qui se dit: le décor est tout d'abord planté, les acteurs rentrent en scène et l'action peut enfin débuter. Certaines langues parlées sont aussi sur ce modèle comme le chinois. L'expression du visage est très importante dans cette langue.
Il existe le Français signé qui sert surtout aux personnes qui sont devenues sourdes ou muettes suite à un accident ou tout simplement à la vieillesse et qui ont du mal à s'habituer à la grammaire de la LSF. Les signes sont donc pareils mais la grammaire est celle du Français parlé.
Le langage des signes est de plus en plus présent dans la vie de tous les jours. Dans les avions par exemple les consignes de sécurités sont également signées. Les sous titre sont aussi de plus en plus présent comme à la télévision.
Les sourds et les muets ont de moins en moins de mal à travailler. Bien que toutes les entreprises n'embauchent pas, certaines comme auchan ou carrafour les accueillent.
Le langage des signes n'est pas parlé que par des sourds, malentendants ou muets, des personnes apprennet ce langage grâce à des cours donnés par des organisations (ex: ALSF, académie de la langue des signes Française) ou même par des enfants grâce à une émission sur Tiji)

Chloé Suchel et Chloé Molle

La bande dessinée aux Etats-Unis


Samuel CHAMP
Baptiste LAGARDE

LA PHOTOGRAHIE

L’histoire de la photographie








Le mot « photographie » vient de deux racines d'origine grecque:
· le préfixe « photo » (φωτoς, photos : lumière, clarté) — qui procède de la lumière
· le suffixe « -graphie » (γραφειν, graphein : peindre, dessiner, écrire) qui signifie au final une image.

À l'époque de la Renaissance, les peintres Italiens commencent à découvrir les lois de la perspective. Pour simplifier le tracé de leurs paysages, ils utilisent des appareils optiques qui permettent de projeter sur une surface une image d'un paysage ou d'un objet. Avant même l'invention de la photographie comme nous allons le développer ci-dessous, la photographie était connu avec la chambre noir. C'est une technique constituée d'une boîte fermée, étanche à la lumière, dont une des faces est percée d'un tout petit trou. L'image inversée d'un objet éclairé placé à l'extérieur devant le trou se forme sur la paroi opposée. Après plusieurs heure dans "la chambre noir" les images seront développé et donnerons des images spectaculairement net et de bonne qualité.
La photographie a évolué au fil des nombreuses innovations, technologiques et techniques. Elle fût longtemps utilisé pour de diverse activités comme l’optique par exemple. Cela fût développer au fur et à mesure du temps.











Joseph Nicéphore Nièpce

J. Nicéphore Niépce est né le 7 Mars 1765 et est mort le 5 Juillet 1833. Il mit au point le négatif sur plaque de verre en 1847. Par la suite la photographie devient un moyen de communication ,un art, grâce à la bonne performance de ce nouveau concept. Nicéphore eût l'idée de remplacer l'écran par une plaque sensible et enduite de produits chimique sur laquelle l'image reste imprimée. Il réalise ainsi la première photographie de l'histoire, qui représente un paysage de campagne un peu flou en dépit des heures de pause. Dès ce jour la photographie émerveille. La photographie apparaît de plus en plus dans la vie quotidienne :














Louis daguerre



Louis Daguerre est né le 18 novembre 1787 à Cormeilles En Parisis (Val-d'Oise) et est mort le 10 juillet 1851 à Bry-sur-Marne (Val-de-Marne).C'est un artiste français considéré comme l'un des inventeurs de la photographie, lui auqssi. Il est connu pour la mise au point du daguerréotype
Daguerre découvrit, en 1835 , que la vapeur de mercure agit comme révélateur de l'image. Avec le principe du développement de l'image latente, Daguerre avait trouvé le moyen de raccourcir le temps de pose jusqu'alors de plusieurs heures, à quelques dizaines de minutes seulement. Il est constitué d'une plaque, généralement en cuivre, recouverte d'une couche d'argent. Cette plaque est sensibilisée à la lumière en l'exposant à des vapeurs d'iode qui, en se combinant à l'argent, produisent de l'iodure d'argent photosensible. Lorsqu'elle est exposée à la lumière, la plaque enregistre une image invisible, dite « image latente ».

Exemple :




William Talbot

L'invention fut achetée par le gouvernement français en 1839. En 1840, William Henry Fox Talbot invente la "calotypie" qui permet la diffusion de plusieurs images en négatif - positif. Talbot installait une feuille de papier enduite de chlorure d'argent dans sa chambre noire. Il obtenait un négatif, qu'il cirait pour le rendre transparant. Il le plaçait ensuite sur une autre feuille imprégnée, puis l'exposait à la lumière du jour. Il créait ainsi une image positive. La technique de Talbot qui n'était pas aussi populaire que cette de Daguère à l'époque est de nos jours la plus utilisé.

De la plaque de verre au film
La photographie fût longtemps faite avec des plaques de verres qui n'étaient pas pratique. C'est pour cela qu'en 1884, George Eastman inventa le film qui va permette de stocker plusieurs images dans l'appareil. Cela fût tout de suite adopté car c'était un dispositif plus léger et surtout beaucoup plus facile à gérer. Avec celui-ci on pouvais prendre des photos avec différents angles de vues.


La Photographie en couleur
La photographie en couleur fût intentée par les frères lumière en 1903. Le procédé gardait quand même encore comme support la plaque de verre.
Appelé aussi la photographie autochrome, celle ci fût inventée pour être regardée en projection.


- Entre 1891 et 1913 il y eu la naissance du petit format.


Vers 1948, le docteur Edwin Land met au point le premier appareil à développement instantané, le Polaroïd ( Appareil photographique permettant un développement immédiat des clichés ).


La photographie deviendra vite un moyen d'expression pour beaucoup d'artistes qui exprimerons par exemple la pauvreté ou la vie quotidienne dans le monde dans lequel nous vivons.
Les techniques vont évolue et la photographie devient un phénomène de société, ou tout le monde y a accès.


De nos jours
Avec le XXI e siècle la photographie est entrée dans l'ère numérique. Avec les nouvelles technologies la technique argentique n'est plus employées à part encore par certain amateur de "l'ancienne ère photographique".




Maintenant souriez à la caméra ! Cheeeeeeese




lundi 7 mars 2011

L'encyclopédie





L’encyclopédie de Diderot et d’Alembert


Etymologie : Une encyclopédie est un ouvrage couvrant tous les champs du savoir ou des connaissances, ou une partie déterminée de ceux-ci. En effet, sa conception repose sur une organisation du savoir, qu'il s'agisse d'une classification thématique, alphabétique ou tout autre mode classificatoire permettant au chercheur d'information de se repérer dans l'ensemble des données. Plusieurs types d'organisation peuvent également être utilisés de façon croisée.
Le mot « encyclopédie » vient de encyclopædia, latinisation de la Renaissance (XVIe siècle) de l’expression grecque de Plutarque ἔγκυκλος παιδεία (énkyklos paideía), littéralement « le cercle des connaissances » ou même « enchaînement de connaissances » (én: dans, kyklos : cercle, et paideía : éducation). La notion d’éducation ou d’enseignement est contenue dans le mot grec paideía. L’une des premières occurrences européennes du mot en langue vernaculaire se trouve dans le Pantagruel de François Rabelais (1532).

Définition : Une encyclopédie peut prendre la forme d'un livre ou plusieurs livres comme elle peut prendre la forme d'un enseignement oral1 ou encore d'un site internet. Elle se présente souvent comme une collection d'articles traitant chacun un thème (par exemple : un lieu, une personne, un objet, un évènement, une science, un processus, un concept, etc.) L'agencement des articles est un choix éditorial majeur. Certaines encyclopédies présentent les articles en ordre alphabétique alors que d'autres adoptent une structure thématique et/ou hiérarchique. Un index de termes peut être joint.
Les encyclopédies se distinguent des dictionnaires en ceci qu'elles n'ont pas pour objet la description d'une langue. Les encyclopédies, et en particulier les encyclopédies généralistes, sont le plus souvent des ouvrages de très grande ampleur et sont fréquemment composées de nombreux tomes ou volumes.

Un second changement important dans le mouvement des Lumières par rapport au siècle précédent trouve son origine en France, avec les encyclopédistes. Ce mouvement intellectuel défend l'idée qu'il existe une architecture scientifique et morale du savoir. Le philosophe Denis Diderot et le mathématicien d'Alembert publient en 1751 l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers qui permet de faire le point sur l'état du savoir de l'époque. L'Encyclopédie devient ainsi un hymne au progrès scientifique.

Avec l'Encyclopédie naît également la conception classique que la science doit son
apparition à la découverte de la méthode expérimentale. Jean le Rond D'Alembert explique ainsi, dans le Discours préliminaire de l'Encyclopédie (1759) La Planche 1-143 de l'Encyclopédie représentant l'anatomie humaine.

Lorsqu’en août 1747, Denis Diderot et Jean le Rond d’Alembert acceptent la proposition d’André-François Le Breton, un opportuniste libraire parisien, de diriger une encyclopédie sur le modèle anglais de la « Cyclopaedia » d’Ephraïm Chambers, il s’agit pour eux d’un moyen d’assurer leur autonomie financière. Telle n’est évidemment pas l’ambition première de leur engagement. Le salaire honorable qu’ils reçoivent pour ce travail (une bagatelle par rapport aux plantureux bénéfices des éditeurs successifs) est dérisoire au regard de l’énergie déployée, des efforts consentis ou des risques pris. Si les encyclopédistes se mobilisent avec tant de ferveur, c’est qu’ils ont la conviction profonde que le savoir est le moteur du progrès et que la connaissance contribue au bonheur. Seul un objectif grandiose est susceptible de transcender les hommes, de décupler les énergies, de dynamiser l’intelligence. Ils ne travaillent pas seuls et ils travaillent pour tous. Leur force se trouve dans la diversité et la qualité des collaborations, leur réussite dans la multiplicité et la variété des contributions.

Denis Diderot est né à Langres en 1713 d’une modeste famille d’artisans couteliers. Il est formé par les Jésuites de l’endroit et envoyé ensuite à Paris par ses parents pour devenir prêtre. Très vite, il se désintéresse de cette « vocation » et exerce de petits boulots. Il écrit dans un journal et fréquente les milieux intellectuels parisiens. À la fin de sa vie, il entretient des relations privilégiées avec Catherine II de Russie. Il lui vend sa bibliothèque et l’aide à acquérir de nombreuses œuvres d’art. Cela lui assure des revenus complémentaires qui lui permettent d’établir ses enfants. Il meurt à Paris en 1784.



Les débuts : Ce sont les problèmes qu’il connaît avec la justice qui décident Diderot à s’engager complètement dans le projet de la rédaction d’une encyclopédie après sa libération du donjon de Vincennes. Il renonce ainsi à l’écriture de textes polémiques comme cette Lettre sur les aveugles qui mettait en cause l’intervention divine. Après l’éviction de l’abbé Gua de Malves, Diderot prend la tête de ce fameux défi éditorial en compagnie de d’Alembert. C’est ce dernier qui insiste sur la nécessité de dresser un arbre général des connaissances qui donne une pleine justification au titre exact de l’ouvrage : Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers. Ainsi est défini le caractère universel et critique de l’entreprise. D’Alembert est également soucieux d’intégrer les sciences dans un système philosophique cohérent. Le projet de réaliser une encyclopédie ne date cependant pas de cette époque, la page relative aux "origines de l'encyclopédie" détaille quelques tentatives de précurseurs....

Jean-Baptiste Le Rond d’Alembert fut abandonné à sa naissance en 1717 sur les marches d’une église par sa mère, la marquise du Tencin, qui tenait un salon réputé et qui n’avait guère envie de s’encombrer d’un enfant illégitime. Son père s’occupa cependant de financer son éducation et ses études. Après des cours de droit et de médecine, il se consacra aux mathématiques et à la physique. Ses travaux sur le calcul différentiel et intégral ainsi que ses développements de la mécanique newtonienne marquèrent l’histoire de ces disciplines. Le libraire Lebreton l’engagea aux côtés de Diderot pour traduire la Cyclopedia de Chambers. Il rédigea le remarquable discours préliminaire du 1er volume de l’Encyclopédie en 1751. Il mourut en 1783 en laissant 1341 articles à l’Encyclopédie.



Jo-Anne Ouvrier & Astrid Dumilieu

L’affiche de propagande
durant la seconde guerre mondiale


I . Introduction


En latin (médiéval), "propaganda" est l'adjectif verbal de propager signifiant littéralement "ce qui doit être propagé".Durant la seconde guerre mondiale, la propagande est très importe. Elle permet aux pays d’affirmer leurs différents régimes, de manipuler les esprits, de créer une certaine haine pour un groupe de gens, une population et de déshumaniser l’ennemis. Elle est surtout utiliser en cas de guerre. L’affiche est une grande partie de la propagande. Les affiches sont placardés partout dans la rue de manière a ce que les gens les aies tout le temps sous les yeux. Il y à bien sur d’autre moyens de propagande comme les journaux, le cinéma, la radio, la caricature…

II . L’affiche rouge




L'Affiche rouge est une affiche de propagande placardée en France dans le contexte de la condamnation à mort de 23 membres des FTP-MOI de la région parisienne, le 21 février 1944.
Cette affiche avait pour but de montrer des libérateurs de la France comme des terroristes. L’affiche aurait été placardé après le procès de 23 membres du groupe Manouchian.
« Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L'affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants »
L’affiche rouge, Aragon.
Cette citation montre bien que l’affiche à pour but de dissuader la population que les personnes affichés sont des personnes qui veulent la libération, elle sert à effrayer la population. C’est une manière pour le gouvernement de manipuler la population.

III. L’affiche de propagande en Allemagne

L’affiche de propagande en Allemagne est utiliser pour affirmer les idées nazis ainsi que pour embellir le gouvernement d’Hitler. En déformant la vérité elle donne a la population une image encore plus négative des ennemis tout en promouvant le régime en cour. Cette déformation se fait par l’utilisation de caricature. En Allemagne un ministre est créer dédier a la propagande, cette place est occuper par Joseph Goebbels.






Sur cette affiche de propagande nazi on peut voir Hitler tenant le drapeau nazi. Cette affiche avait pour but de chanter la gloire d’Hitler et du royaume nazi au près de la population. Derrière Hitler on peut voir une armé portant le signe nazi ce qui peut permettre d’effrayer les autres pays qui combattent contre le régime nazi. Cette affiche a donc de rôles.







Sur cette affiche on ne voit pas Hitler mais deux « aryens » ( race d’humains qui serait celon les nazis supérieur aux autres humains), ils sont en trains d’écraser des personnes. Cette affiche montre que le régime nazi veut faire une unité allemande (jeunesse Hitlérienne) et éliminer tout les « parasites ». On peut aussi voir comme sur toutes les affiches nazis la croix gammée, signe des nazis.

III . L’affiche de propagande de Staline

Staline met en place entre les années 1924 et 1953 une véritable dictature où il est le seul chef. Il utilise tous les moyens disponibles pour conserver sa position et accroître son pouvoir. Les portraits du "petit père des peuples" fleurissent. Il met également en place un véritable culte de la personnalité avec l’aide de nombreuses affiches tapissés partout dans les rues. Il utilise aussi les affiches et des photomontages pour vanter l'industrialisation et la collectivisation des terres ou pour soutenir sa politique. Cette propagande lui permet de contrôler les esprits de son peuples.




Sur cette image on peut voir Staline qui travaille, l’horloge de derrière affiche une heure du matin cela montre que Staline travaille infatigablement. Staline est ici un chef veillant à n'importe quelle heure sur son peuple. La simplicité de son mobilier souligne la "modestie" du chef puisqu'il cherche à se présenter comme une personne méprisant l'honneur et la flatterie. En arrière plan l'étoile rouge sur l'horloge brille d'une éclatante lumière rouge. Ce symbole du communisme est mis en évidence grâce à la nuit fraiche et sombre de Russie. Cette affiche a pour but de contribuer au culte de la personnalité.

IV . Les différences entre les affiche de propagande d’Hitler et de Staline


Il y a certe des différences entre le affiches des dictateurs malgré tout c’est deux affiches ont pour but d’inciter au culte de la personnalité. Elles comportent toutes des symboles qui montrent la puissance de leurs pays.

Sur la plus part des affiches de propagandes de Staline, il se représente dessus en train de servir le peuple comme sur l’affiche si dessus ou on le voit travailler dur et tard pour le bien de l’URSS. Il peut aussi être représenter comme « le petit père du peuple » comme sur l’affiche si dessous . Hitler au contraire va mettre en valeur des « aryens » qui représente pour lui la « race pure » ou encore les jeunesses hitlérienne.


Affiche de propagande stalinenienne ou on peut voir Staline représenter comme le petit père du peuple.

Le guide touristique Michelin

LES GUIDES TOURISTIQUES ( GUIDES MICHELIN )
Introduction sur les guides touristiques en général
Un guide touristique est un ouvrage destiné aux personnes en voyage, le guide touristique fournit des renseignements pratiques pour visiter un pays, une région, une ville ou s'y déplacer, parfois en privilégiant un thème (histoire, gastronomie, nature) ou un mode de transport (bicyclette, automobile, train, etc). La forme moderne des guides-portatifs, illustrés et accompagnés de cartes géographiques- vient d'outre-Manche.Un des premiers à apparaître en France est le guide Michelin. (Hachette). En effet, le développement du tourisme automobile incita la manufacture de pneumatiques Michelin à devenir éditeur de cartes et de guides touristiques en 1900. Publié à l'occasion de l'exposition universelle de 1900, c'était un guide publicitaire, offert avec l’achat de pneumatiques. La France comptait alors 2 400 conducteurs, pionniers de l'automobile à qui le guide fournissait des informations précieuses : liste des rares garagistes, des médecins, plan de quelques villes et liste des curiosités. Le guide destiné aux voyageurs était à l’époque gratuit, il devient payant en 1920. Aujourd’hui, il coûte environ 20 euros.

LE GUIDE VERT

Leurs Guides verts, apparus après la Première Guerre Mondiale sont toujours édités.
C’est une collection de guides touristiques fondée en 1926 par la famille Michelin qui met l'accent sur la découverte du patrimoine naturel et culturel des régions. Il existe actuellement un guide pour chaque région de France et pour la plupart des régions d'Europe.
Avec 8 nouveaux guides (New-York, Turquie, Rajasthan, Vietnam, Maurice Rodrigues, Guadeloupe, Martinique, La Réunion), Michelin élargit sa collection de guides de tourisme, Le Guide Vert MICHELIN, sur le monde et continue ainsi la refonte entamée depuis le mois de février 2010. C’est en effet avec une nouvelle maquette et un découpage plus pratique en micro régions que paraîtront le 25 octobre prochain ces 8 nouveaux titres.
Au coeur de l’hiver européen, ces destinations « soleil » sont parmi les favorites des Français. De nombreuses clés pour construire leur voyage sur-mesure, entre amis ou en famille, pour découvrir le patrimoine culturel ou gastronomique local, pour se détendre ou pratiquer sports et loisirs, sont donc proposées dans ces nouveaux guides par les équipes éditoriales Michelin. Beaucoup d’informations pratiques et de nouvelles adresses ont été ajoutées, afin que chacun tire le meilleur parti de son voyage en fonction de son budget.
Le Guide Vert MICHELIN est doté d’un nouveau format plus petit et plus pratique. Des cartes claires, complètes et en couleur permettent de préparer son parcours et de se repérer sur place. Enfin Bibendum, sympathique personnage symbole de Michelin, suit le lecteur tout au long de son voyage.

. En 1926, la Bretagne est l'objet du premier guide vert qui s’appelait à l’origine le guide régional Michelin.

Les guides verts se spécialisent peu a peu dans les pays étrangers en dehors de l’Europe.
LE GUIDE ROUGE

C'est le guide Michelin « de référence », consacré aux hébergements, hôtels et restaurants.Imprimé dans le plus grand secret, ou presque, il fait l'objet d'un tirage (chiffre non communiqué) semblant dépasser de façon considérable celui des ouvrages concurrents (pour la France : le Guide Pudlo, le Champérard et le Gault et Millau , notamment).
La rubrique « Hôtels et restaurants recommandés » verra le jour en 1925 et précèdera le système de notation « Étoile de bonne table », mis en place en 1926. Dès lors les restaurants verront leur réputation et leur fréquentation varier en fonction des étoiles attribuées chaque année par le guide rouge et ses quelques 90 inspecteurs gastronomiques anonymes.En 2006, douze guides rouges citaient plus de 45 000 hôtels et restaurants dans toute l'Europe et à New York (depuis 2006).
Selon son éditeur, Le Guide rouge pour la France a été vendu à quelques 30 millions d'exemplaires depuis sa création, et tire à 500 000 copies tous les ans. Le Guide rouge existe pour la France, la Belgique, les Pays-Bas, l'Italie, l'Allemagne, l'Espagne et le Portugal, la Suisse, le Royaume-Uni et l'Irlande et les « principales villes d'Europe ».
Un nouveau guide rouge est consacré à la ville de Tōkyō depuis 2008. C'est le premier en dehors de l’Occident. 90 000 exemplaires en auraient été vendus le premier jour de sa sortie. Et déjà huit restaurants japonais ont été primés 3 étoiles, sur un total de 150 restaurants étoilés. Le premier restaurant chinois primé 3 étoiles du monde entier a été signalé dans le guide rouge pour Hong Kong et Macao en décembre 2008.


Le guide évolue.
Alors que le pays se modernise, les équipements sont signalés : douche privée (1955), air conditionné ( 1966), télévision dans la chambre (1972), paiements pas cartes de crédit (1976).En 1996, le Guide Michelin s'associe à des fabricants de GPS.
Par Laure R et Alix






Le début de la presse en France






jusqu'en 1914







Les origines de la presse remontent jusqu'à l'antiquité, avec l'utilisation de feuilles volantes occasionnelles même si certaines se suivait et étaient numérotées. Cependant, on considère que la presse est présente à partir du moment où: l'utilisation de l'imprimerie (grâce à la mise au point de la typographie, en 1438, par Johannes Gutenberg) et la périodicité sont présents. Ces deux facteurs ne se réuniront, pour favoriser la diffusion des nouvelles, qu'au tout début du XVIIe siècle.
Au cours du XVIe siècle, des publications de nouvelles annuelles, semestrielles ou sans périodicité fixe, commencèrent à voir le jour, sous forme d'occasionnels relatant des batailles, la visite d'un important personnage...


LA GAZETTE (premier hebdomadaire) 30 mai 1631:







Conscient du pouvoir que la presse représente, le roi a toujours veillé à exercer un contrôle sur celle-ci. Sous l'Ancien Régime, pour faire paraître un journal, il fallait avoir obtenu une autorisation et avoir des privilèges. C'était le cas notamment du premier grand périodique français, La Gazette. Son rédacteur, Théophraste Renaudot, avait obtenu dès 1631 le monopole de l'information grâce à son statue de médecin du roi et à l'intervention du cardinal de Richelieu. Il lance cette feuille d'information hebdomadaire qui tire son nom de "gazetta", une monnaie qui équivaut à Venise au prix d'un journal. La Gazette sera l'organe officieux du pouvoir, Louis XIII y écrira régulièrement.





Quelques autres journaux:

Le journal des sçavans: à partir du 5 janvier 1665 qui sera la journal fondateur de la presse scientifique.
Le mercure Galant: De 1672 à 1723 qui deviendra ensuite le Mercure de France de 1724 à 1832 c'étaient des feuilles d'échos et de variétés. Aujourd'hui, un éditeur s'appelle toujours le Mercure de France.



LE JOURNAL DE PARIS (premier quotidien français) 1er janvier 1777:








Imprimé sur quatre pages, « le Journal de Paris » est publié pour la première fois le 1er janvier 1777. Il est fondé par Antoine Cadet de Vaux, Coranrez et Dussieux. Il parle essentiellement d’événements culturels et de faits divers. Il remportera un succès important auprès de la population parisienne et suivra assidûment les événements de la Révolution. Il prit fin en 1840.



Il n'a aucun lien avec le journal de Paris qui paraît de nos jours qui lui a été créé en 1944.


24 août 1789, la liberté de la presse:

A la veille de la Révolution il existe environ 80 périodiques d’information en France dont le tirage par numéro est de l’ordre de 56000 exemplaires : 12000 pour la Gazette de France, 6000 pour le Mercure de France, 19200 pour les Affiches parisiennes et provinciales, 5000 pour le Journal de Paris…

Après la révolution Française de 1789, l'histoire de la presse prend un grand tournant! L'article 11 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen affirme : "la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement (...)". Cependant, la presse ne sera véritablement libre qu'entre 1789 et 1792. Ensuite, elle sera contrôlée par le gouvernement.

En juin 1819, après de nombreux débats au sein de la chambre des députés, un assouplissement de la liberté de la presse va être décidé. La censure va être aboli et la création d'un journal va être facilitée puisqu'il ne faut plus que le déclarer et verser une caution.

Le 31 mars 1820, l'assassinat du Duc de Berry va engendrer un durcissement de la liberté de la presse. La censure va être rétablite et en 1822 un journal pourrat être punit pour son "esprit" et une autorisation sera requise pour pouvoir diffusé un journal.

Il faudra attendre la loi du 29 juillet 1881 pour que soit garantit l'indépendance des médias.

L’Ami du peuple ou le Publiciste parisien rédigé par Marat (sept. 1789-juil. 1793) est le plus célèbre des journaux lors de la révolution ; il connaîtra plus de 50 contrefaçons à Paris et en province


Le Figaro 15 janvier 1826:(presse de satire politique et anticléricale)

Ce journal a été créé par Maurice Alhoy, créateur de sketchs et de chansons satiriques sur l'actualité, et Etienne Arago, romancier. Il ne sera tout d'abord qu'un hebdomadaire et contiendra uniquement quatre pages. Ces créateurs ont fait de lui un journal satirique, ne s'occupant pas voir se moquer de la censure monarchique. C'est d'ailleur sûrement pour cette raison qu'il y eut de nombreuses interruptions
dans la parution de ce journal.Dirigé par Villemessant à partir de 1854, il devient un journal littéraire et il innovera en instaurant des brèves, une rubrique nécrologique et le courrier des lecteurs.




ancien logo


Il va aussi s'entourer d'auteur connu tel que Baudelaire, Balzac et Alexandre Dumas. Le succès du journal va s'accroître et la parution va s'accélerer.Il va paraître deux fois par semaine. C'est à partir du 16 novembre 1866 qu'il deviendra un quotidien. Il publiera alors des reportages réalisé sur place en France comme à l'étranger. Le figaro affichera aussi son opinion politique comme dan l'affaire Dreyfus où il prendra parti de Dreyfus. Pendant la guerre, le journal sera privé de son

identité mondaine et littéraire. Il est le plus ancien quotidien Français ENCORE publié de nos jours.

Logo à partir de 2005







Premier tirage de La revue des Deux Mondes, 1er août 1829:


Francois Buloz, fondateur de cette revue, espere apporter à la France une vision plus moderne du monde. Le journal traite en particulier des sujets concernant le reste de la planète et spécifiquement l'Europe. Elle parviendra a diffuser ses idées politiques malgré la censure. Les rédacteurs de ce journal seront également, comme pour le Figaro, de grand auteurs tel que Balzac, Stendhal ou encore Beaudelaire qui y publiera pour la première fois "les fleurs du mal". Le journal influencera la France entière puis toute l'Europe.


Le 1er juillet 1836: La Presse

Emile de Girardin crée le premier quotidien bon marché à grand tirage: La Presse. Grâce aux recettes de la publicité et aux progrès de la technique il lui sera possible d’abaisser le prix au numéro. Le journal La Presse inaugure la presse populaire

La presse devient un outil de propagande, de publicité, d'influence sur l'opinion des lecteurs et pour distraire le lecteur avec des faits divers et sensationnelles.

Sous la seconde République et le second empire la presse sera divisée en deux. La presse du pouvoir, qui est soumis au pouvoir royale, et la presse d'opposition, qui, comme son nom l'indique, s'oppose au pouvoir. On voit apparaitre également de la presse féminine tel que le journal des dames et des modes qui paraitra de 1797 à 1839.
On retrouve également beaucoup de presses illustrées avec des caricatures tel que le journal Le charivari et Le Monde pour rire.


L'âge d'or de la presse: 1880-1914

Après la loi de 1881 mentionné ci-avant, la presse se transforme en une véritable industrie, en particulier grâce à la presse rotative (permettant de faire de gros torages) et au papier mecanique bon marché (fabriqué à partir de la pulpe de bois)
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Chloé Suchel et Chloé Molle