Enseignement d'exploration "Littérature et Société"

Ce blog, créé par Elsa Barbier, professeur d' histoire-géographie au lycée Jeanne d'Albret de Saint-Germain-en-Laye, sera conçu par et pour les élèves de 2°10 et de
2°12, afin que nous puissions explorer, ensemble, l'aventure du livre.

mardi 21 décembre 2010

Nativité

Jésus couché sur le manteau de sa mère (manuscrit du 16° . B.M. de Douai)



mardi 14 décembre 2010

L' imprimerie

L’imprimerie désigne l’ensemble des moyens permettant de multiplier des signes et des images sur des supports. Les premières impressions ont vu le jour en Chine. Ce que Gutenberg a inventé, c’est la typographie en caractères mobiles. A Gutenberg revient la gloire d’avoir inventé une méthode pratique pour multiplier les lettres en les fondant à partir d’une matrice placée dans un moule ajustable et pour les assembler en ligne.
Johann Gensfleish zur Laden, dit Gutenberg , du nom de la maison où il est né (Zum guten Berge: à la Belle montagne) entre 1394 et 1400, est originaire de Mayence. Son père est orfèvre et maître des monnaies de l’archevêque.
Poinçons
Il faut, d’abord, dessiner puis graver en relief, et à l’envers, au bout d’un poinçon de fer, chaque lettre de l’ alphabet, chaque signe typographique.
On enfonce le poinçon, dans un morceau de métal  tendre (du cuivre) que l’on appelle la matrice. Cela donne une empreinte, en creux, de la lettre qui était en relief à l’extrémité du poinçon.

Matrices
La matrice est fixée au fond du moule, très petit, très léger, que l’on peut manier aisément. Ensuite, l’ouvrier prend avec une cuillère un peu de métal en fusion (du plomb) et le verse dans le moule. Puis, on sort du moule une petite lame de plomb, dont l’extrémité reproduit en relief la lettre de la matrice. C’est le caractère typographique.


Moule
Les caractères étaient stockés sur des plateaux en bois (les casses), divisés en petits compartiments, un pour chaque caractère. L’ouvrier se place devant la casse, il a sous les yeux le manuscrit de l’auteur. Avec la main droite, il prend les caractères et il les range dans un composteur qui permet de fixer la longueur que l’on  veut donner aux lignes
.Les lignes de caractères étaient, ensuite, assemblées en pages et fixées dans un cadre de métal. 


Cet assemblage (la forme imprimante) est encré à l’aide de deux balles recouvertes de cuir, rembourrées avec de la laine ou du crin de cheval.
La forme imprimante encrée était placée sur la surface horizontale inférieure de la presse (le marbre), que l’on peut déplacer sur des rails . Une feuille de papier humide était placée sur le tympan. On rabattait la frisquette sur le tympan et on abaissait la frisquette et le tympan ensemble . Le tout est déplacé sous la platine et on tire le barreau pour mettre sous pression.








Feuillet de la Bible à 42 lignes de Gutenberg, imprimée à Mayence vers 1453-55 et achevée en 1456.
British Library.










mardi 7 décembre 2010

Sortie au Musée des Antiquités Nationales

Le château de Saint-Germain-en-Laye
Edit de Nantes envoyé au Parlement d'Aix en 1599
Quelques visiteuses
Quelques visiteurs...
Lettre de Jeanne d'Albret, mère de Henri IV

Acte royal de Catherine de Médicis (1579)
Lettre autographe de Henri de Navarre (1578)

Armure de Henri IV (?)

dimanche 5 décembre 2010

Les Repas au Moyen- Age










Sur cette enluminure nous pouvons voir que c’est une scène qui se déroule à l’heure d’un repas. Nous ne pouvons pas déterminer de quel repas il s’agit . Au premier plan on voit un homme qui se prosterne et qui est certainement un mendiant car la Bible met l’accent sur la charité .
Au second plan, se trouve une planche de bois posée sur des tréteaux, habillée d’une nappe blanche. Sur cette table sont posés des pains et des couteaux; nous pouvons deviner des jambons car la charcuterie était très présente sur les tables du Moyen-Âge .


Nous remarquons que la couleur rouge est fortement présente sur cette enluminure, d’une part sur les vêtements et d’autre part sur le dernier plan qui représente une fresque ou une tapisserie, indiquant que l'on se trouve chez des bourgeois.



Sur cette enluminure nous assistons au repas de trois hommes aux visages pâles, qui mangent du poisson et boivent de l’eau ou du vin . Au premier plan nous pouvons voir un serviteur qui lave les pieds de l’homme qui se trouve au milieu, le Christ qui est mis en valeur avec sa couronne rouge . Une nouvelle fois la couleur rouge est présente sur les habits. Sur la table habillée d'une nappe blanche sont déposés des couvert, ce qui est très rare à cette époque; les couverts se trouvaient sur les tables des grands bourgeois .



Au centre de la table, un poisson est déposé sur une vasque bleue. La consommation de poisson était fortement encouragée par l'église un jour sur trois. Durant le carême, la viande était interdite, elle était donc remplacée par des poissons frais comme les soles et autres poissons nobles.

Sur cette enluminure, nous assistons à un banquet qui est un grand repas festif.


A l'arrière plan et à la partie latérale gauche se trouve une tapisserie rouge brodée d'or et des fenêtres en ogives.





>> Après l'étude de ces trois enluminures, nous pouvons retenir que la couleur rouge est très fortement présente, elle est considérée comme la couleur par excellence .



L'importance du statut social se ressent à table. En effet nous avons pu voir que les différentes catégories sociales ne mangent pas à la même table . Enfin le plus souvent les tables sont rectangulaires. Les personnes mangent côte à côte et non en face l'une de l'autre.


Nous distinguons deux tables, une table d'une hauteur normale ou l'on peut voir deux hommes dont un, le Roi, avec une couronne, qui mangent assis. En face d'eux, une table plus haute où les hommes et les femmes mangent debout; ce sont certainement les invités du Roi . Au centre, se trouve un bouffon qui avait pour but de divertir le Roi. Il avait une très grande liberté d'expression, il pouvait donc dire la vérité sans craindre d'être réprimandé. Il devait bien entendu le faire sur un ton humoristique. Il y a aussi des serviteurs qui sont présents pour assurer le service.

Emmanuel

vendredi 3 décembre 2010

Les repas durant le Moyen-Age


Cette enluminure
nous vient de la fin du XVème siècle du nord de la France et, c'est une partie d'un encadrement de texte.
Elle représente
deux artisans (ils portent des habits simples) qui tirent du vin à partir de gros tonneaux de bois. Ce vin est versé dans des pichets, écuelles en métaux, qui seront sûrement servis à des personnes riches ou bourgeoises comme celles qui se trouvent en arrière plan, en gris. Sur cette partie de la cote est représentée une partie de bâtiment où à l'intérieur de nobles personnes attendent le vin autour d'une table rectangulaire drapée d'une nappe. Un personnage tient un couteau et un petit pain.













Cette enluminure vient de la première moitié du XVIème siècle. C'est un encadrement orné. Cette miniature représente une scène de l' évangile. On y observe une multitude de personnages dont deux centraux représentant peut-être Jésus et Marie, sa mère, ils sont vêtus plus sobrement, de couleurs plus fades que les autres personnages, les disciples. Ils sont tous assis sur des malles ou bancs autour d'une table ronde recouverte d'une nappe blanche. Sur la table on peut voir de petites coupelles, un plat central contenant un petit animal, comme un furet, cuit. Sur le reste de la table il y une unique coupe, un couteau, un petit pot en argenterie ou étain, ainsi qu'un pain. On remarque aussi la jarre, en bas à gauche de l'image, qui devait contenir le vin ou l'eau.







Cette enluminure date de 1461 provenant de Belgique, c'est une miniature.
Cette miniature représente des personnes assises que sur un côté d'une table rectangulaire drapée d'une nappe blanche. On peut supposer que ces personnes viennent d'un milieu simple compte tenu de leurs habits légèrement travaillés mais sobres et  de ce qu'ils peuvent ce permettre comme repas. En effet sur la table on retrouve trois petits pains, deux couteaux, un grand plat contenant sûrement de la viande et une cruche peut-être en argent ou un autre métal.


Avec ces exemples, nous pouvons noter qu' au Moyen-Âge les personnes aisées prenaient leurs repas soit sur une table ronde ou rectangulaire, avec un grand plat commun, un ou deux couteaux ainsi que du pain et de la viande, pour quelques personnes il y avait des écuelles, coupelles pour deux ou trois personnes. Ils buvaient du vin dans une grande coupe que l'on faisait tourner.



Quant aux paysans, ils mangeaient autour d'une petite table. Leurs repas étaient plus simples que ceux des personnes aisées, ils buvaient plutôt de l'eau et la viande était très rare pour eux.



Julia Amsellem & Léa Drobiniak



mercredi 1 décembre 2010

Les Guerres au Moyen-Age




Cette enluminure représente la préparation à une bataille. Au premier plan, on peut voir un groupe d'infanterie, on ne distingue pas un soldat des autres puisqu'ils portent tous des casques semblables. Ils sont rangés en lignes et se dirigent tous dans la même direction. Au centre de l'enluminure, il y a des cavaliers armés de lances, certains portent les étendards de leur royaume. A l'arrière plan, des lances sont représentées à perte de vue ce qui suggère la grandeur de l'armée. On peut aussi voir une chaumière qui fait contraste avec les soldats.
Cette enluminure représente deux royaumes en guerre. Elle caractérise le siège, qui consiste à encercler une ville ennemie pour empêcher quiconque de rentrer ou de sortir, afin d'éviter l'approvisionnement de la cité en nourriture, eau ou autres ressources indispensables. On peut voir plusieurs outils très utilisés au Moyen-Age tels que l'échelle (pour envahir la ville) ou encore le trébuchet (pour détruire les murs ainsi qu'effrayer les habitants). On constate le nombre important d'assaillants réquisitionnés pour ce siège.
Cité de Dieu (La) / Augustinus, Mâcon entre 1467 et 1470
Cette enluminure représente une scène de bataille. On y voit la violence des combats au Moyen-Âge. Il y a trois plans qui composent cette enluminure: le premier est caractérisé par la mêlée des combattants, le second (en haut à gauche) montre l'arrivée de renforts et enfin le troisième (en haut à droite) donne une vision lointaine d'un château fort probablement celui de l'un des belligérants.
Contrairement à la première enluminure, on peut distinguer différentes classes:
-les simples soldats d'infanterie (sans chevaux ainsi qu'armés de lances),
-les chevaliers issus d'une classe sociale plus élevée (ils ont alors les moyens de posséder un cheval
-un seigneur reconnaissable à son armure dorée et à sa tunique bleue, son cheval porte les mêmes couleurs.

Grâce aux enluminures on peut facilement retracer le déroulement des guerres au Moyen-Age, ainsi que les guerres marquantes (guerre de cent ans).
Par Sébastien et Aldric